En l’honneur de la prochaine édition des Jeux Olympiques qui se déroule sur le sol français, Macap propose des petits articles contenant les infos clés des disciplines sportives.
Après le football ou le tennis de table, voici aujourd’hui une mise en lumière du saut en hauteur.
C’est l’une des épreuves athlétiques les plus emblématiques. Elle est impressionnante mélangeant technique, grâce et puissance.
Présent depuis les premiers Jeux Olympiques modernes de 1896, le saut en hauteur est un symbole de l’athlétisme, souvent considéré comme le “sport roi” des jeux d’été.
Histoire du saut en hauteur aux JO
Le saut en hauteur trouve son origine durant l’Antiquité lors des Jeux Celtes et disparaît au Moyen âge. Il réapparaît au XIVᵉ siècle avec les acrobates, mais il est surtout enseigné à partir du XIXe siècle comme activité sportive.
Introduit en 1896 lors des premiers Jeux Olympiques modernes, le saut en hauteur a évolué, passant du style « ciseau » au « roulé-boulé », et enfin à la fameuse technique du « Fosbury Flop ».
Chiffres clés
- Record du monde masculin : Javier Sotomayor (Cuba), 2,45 m. Sacré 6 fois champion du monde et une fois champion olympique en 1992, cet athlète cubain détient le record du monde avec une barre à 2,45 m, établi en 1993.
- Record du monde féminin : Stefka Kostadinova (Bulgarie) avec un saut à 2,09 m en 1987 à Rome lors des championnats du monde d’athlétisme.
Règles de base
Les athlètes doivent franchir une barre horizontale sans la faire tomber. Ils ont droit à trois essais à chaque hauteur.
Le saut en hauteur consiste à franchir une barre posée entre deux supports verticaux en prenant appui sur un seul pied après une course d’élan courbée.
Les concurrents sont éliminés après trois échecs sur la même hauteur de barre. Il existe 4 techniques de saut et le choix est libre :
Le ciseau, le rouleau costal, le rouleau ventral et le fosbury-flop qui est la plus utilisée, car elle permet de sauter le plus haut.
Celui qui saute le plus haut gagne la compétition.
Athlètes célèbres
- Dick Fosbury (États-Unis) : Inventeur du « Fosbury Flop », médaillé d’or aux JO 1968, il remporte la compétition en utilisant cette technique.
- Stefka Kostadinova (Bulgarie) : Détentrice du record du monde féminin depuis 1987.
Valeurs et état d’esprit
Le saut en hauteur exige non seulement une condition physique exceptionnelle, mais aussi une grande concentration et un sens de l’innovation technique. Il symbolise la quête constante de dépassement de soi.
Bienfaits
Ce sport développe la puissance musculaire, la coordination et la flexibilité, tout en améliorant la capacité de concentration et la confiance en soi.
C’est un témoignage de la capacité humaine à repousser les limites de la gravité, inspirant admiration et respect.
Anecdote autour du saut en hauteur
La révolution du Fosbury Flop : Cette technique révolutionnaire a été introduite en 1968, elle est désormais la norme dans le sport et porte le nom de son créateur, Dick Fosbury. Décédé en 2023 à l’âge de 76 ans, cette athlète américain a changé à jamais la discipline du saut en hauteur avec cette technique de saut en dorsal.