À l’approche des JO de Paris 2024, Macap a choisi de mettre le sport à l’honneur en postant régulièrement sur son blog d’actualités des articles sur les différentes disciplines sportives. Football, Tennis de table, escrime ou encore boxe et judo, retrouvez tous les articles liés aux sports sur le blog Macap.
Aujourd’hui, nous faisons la part belle à l’haltérophilie, un sport qui allie force, technique et concentration. C’est une discipline olympique historique. Elle teste les limites de la force humaine et de la précision tout en offrant un spectacle impressionnant de puissance et de discipline.
Histoire de l’haltérophilie aux JO
Présente depuis les premiers Jeux Olympiques modernes de 1896, l’haltérophilie a évolué en termes de techniques, de catégories de poids et de règles, devenant un sport clé dans le programme olympique.
Au début du 20ᵉ siècle, les pays européens dominent l’haltérophilie, en particulier l’Allemagne, l’Autriche et la France. Les athlètes soviétiques trustent ensuite les podiums à partir des années 50, avant que la Chine, la Turquie, la Grèce et l’Iran n’arrivent sur le devant de la scène dans les années 1990. Côté féminin, la Chine domine depuis l’arrivée de la discipline chez les femmes.
Chiffres clés de l’haltérophilie
- 4 catégories de poids sont présentes aux JO :
Hommes : -61 kg, -73 kg, -89 kg, -102 kg, +102 kg.
Femmes : -49 kg, -59 kg, -71 kg, -81 kg, +81 kg. - 2 épreuves :
L’arraché (snatch)
L’épaulé-jeté (clean and jerk)
Règles de base
Ce sport se décompose en deux mouvements de lever combinés qui sont respectivement : l’arraché et l’épaulé-jeté.
- La technique de l’arraché consiste à soulever la barre depuis le sol jusqu’au-dessus de la tête en un seul mouvement.
- La technique de l’épaule-jeté est celle d’un mouvement effectué en 2 étapes. La barre est dans un premier temps montée et posée sur l’avant des épaules, pour ensuite être projetée au-dessus de la tête.
Les athlètes ont droit à trois essais dans chaque épreuve pour soulever le plus de poids possible. Le score total est la somme des meilleurs essais de chaque épreuve. Le vainqueur est l’athlète avec le total le plus élevé.
Athlètes célèbres
- Lasha Talakhadze est un athlète Géorgien né en 1993, recordman du monde dans sa catégorie de poids des + de 109 kg. Le 17 décembre 2021, il pulvérise tous les records de la discipline en portant celui de l’arraché à 225 kg et celui de l’épaulé-jeté à 267 kg, soit 492 kg au cumul aux Championnats du monde d’haltérophilie 2021, à Tachkent en Ouzbékistan.
- Naim Süleymanoğlu (1967-2017) est un haltérophile turc (bulgare à l’origine) surnommé « l’Hercule de poche » et célèbre pour ses performances exceptionnelles. En 1985, il devient pour la première fois champion du monde à 18 ans. Il enchainera ensuite 16 titres mondiaux et 50 records mondiaux.
Les anneaux olympiques figurent sur sa sépulture au cimetière militaire d’Edirnekapi.
Valeurs et état d’esprit
L’haltérophilie est un sport qui demande non seulement une force physique extrême, mais aussi un mental d’acier, une technique précise et une planification stratégique.
Bienfaits
Ce sport développe la force musculaire, la coordination, la stabilité et la concentration. Il enseigne également la patience, la détermination et la gestion du stress.
Anecdotes autour du basket
- L’haltérophilie est un sport pratiqué depuis plusieurs millénaires, dont le but est resté le même depuis : soulever plus lourd que les autres. On trouve des traces de sa pratique dès l’Antiquité, en Égypte et en Grèce, sous la forme d’un soulever de pierres lourdes, dans des concours de force.
- Lorsque Charles Vinci se rase le crâne pour faire le poids. Aux championnats du monde de 1955, l’Américain Charles Vinci médaillé d’argent en catégorie poids coq (- de 56 kg) compte bien briller à la prochaine édition des JO de Melbourne en 1956. Alors qu’il est sur le point d’être disqualifié, dépassant les 56 kg sur la balance de la pesée obligatoire précédant la compétition, il décide de se raser la chevelure. Cette action lui permet de perdre 200 g et d’obtenir la médaille d’or devant le Soviétique Vladimir Stogov.