On appelle “encres” l’ensemble des supports liquides ou pâteux utilisés pour imprimer sur des supports.
Les encres aqueuses sont des encres miscibles à l’eau. Elles sont donc très simples d’utilisation, les pigments n’ont qu’à être mélangés à l’eau pour créer la teinture.
Les couleurs de base sont les CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir) qui, mélangées entre elles aux proportions indiquées, donneront le coloris exact que vous souhaitez voir imprimé sur le support. La palette de couleurs possible est donc très grande.
Chez Macap, l’impression est effectuée par des imprimantes numériques : les imprimantes disposent de plusieurs têtes d’impression qui projettent les encres en microjets tout en balayant la largeur du support entraînée par un rouleau.
Nous imprimons nos supports de communication textiles en employant des encres aqueuses directement appliquées sur la matière. Nous utilisons une technique dite “dispersée” avec sublimation : Pour fixer et sublimer les couleurs, le textile passe après impression dans une calandre, un “four” qui permet un transfert thermique : les colorants passent de l’état solide à l’état vapeur et réagissent avec la fibre textile pour donner une image stable.
Si nous voulions être vraiment justes et précis, nous devrions plutôt utiliser le terme de “teinture” uniquement pour les encres à l’eau utilisées pour l’impression sur textile et réserver celui d’ “encre” pour les impressions sur du PVC.
Les encres à solvant sont la plupart du temps le résultat d’une association de 3 composants : un colorant + un solvant + un liant + des additifs qui remplissent une fonction précise (faire briller ou faire sécher plus rapidement par exemple). Elles sont plus complexes à utiliser que les encres aqueuses et elles ont le gros désagrément d’être plus polluantes.
Les encres à solvant sont utilisées en impression numérique ou à jet d’encre pour imprimer des matières pvc telle que la bâche ou la matière vinyle des roll-ups. Elles sont imprimées directement sur leur support et ne nécessitent pas de phase ultérieure de sublimation.
Ces encres sont utilisées en héliogravure et flexographie (voir notre article sur les techniques d’impression) pour imprimer des sacs plastiques, du carton ondulé ou des tirages en très grandes quantités.
Ces encres sont appliquées par le dépôt direct d’un film sur la matière.
Leur particularité, qui est aussi leur atout majeur, est leur temps de séchage instantané grâce à une réaction chimique générée par le rayonnement d’un rayon ultraviolet ou par un faisceau d’électrons : un apport d’énergie permet le changement du film d’encre de l’état liquide à l’état solide.
Elles permettent de gagner en temps de séchage et sont bénéfiques à la productivité des imprimeurs. Elles ont vu leur développement s’accélérer ces dernières années pour palier au problème de rejets des solvants utilisés dans d’autres types d’encres.
Ces encres sont utilisées sur des supports peu poreux tels le papier, le carton, le métal ou le plastique PVC, quelle que soit la technique d’impression (numérique, jet d’encre, offset ou sérigraphie).
Les encres Latex sont des encres fabriquées à base d’eau et elles sont inodores. Elles ont été créées pour réduire l’impact environnemental puisqu’elles ne dégagent aucun polluant. Une réaction chimique entre l’encre et son support y fige les couleurs. Aucun procédé de sublimation n’est donc nécessaire après impression.
Les encres latex sont utilisées sur des supports en papier, vinyle ou en textile (autocollants, bache, toile, drapeau etc…) sur lesquels elles se déposent sous la forme d’un film.
. On entend par impression directe toutes les actions de dépôt de l’encre directement effectué de l’imprimante sur un support.
. Par opposition, l’impression indirecte ou par transfert suppose une intervention supplémentaire dans le transfert de l’encre entre la forme imprimante et le support : elle passe d’abord par un papier (ou par un blanchet en caoutchouc lors de l’impression offset).
. La sérigraphie est une technique qui utilise celle d’un pochoir. Pour imager cette technique, les zones à imprimer correspondent aux zones “découpées” du pochoir. L’encre ne s’applique donc que sur ces zones et faut donc créer un pochoir par couleur à imprimer.
Les éléments à prendre en compte lorsque l’on aborde le thème de l’impact des encres sur la santé et l’environnement sont d’abord les pigments qui contiennent des métaux lourds comme le cuivre ou le zinc. Viennent ensuite les solvants fabriqués à base pétrole qui réduisent le temps de séchage mais sont très volatils.
On sait que les métaux lourds contaminent le sol et l’eau souterraine lorsqu’ils sont enfouis. Les solvants eux, contaminent l’air ambiant.
La nocivité de ces éléments a engendré, de manière générale, des recherches puis l’émergence de nouvelles encres, plus naturelles et moins polluantes.
Des encres 100% naturelles existent d’ailleurs déjà dans le domaine de la calligraphie.
Dans le monde de l’impression textile grand format, des études sont en cours pour la création d’encres d’origine végétale et minérale totalement biodégradables. Macap s’inscrit totalement dans cette démarche en étant en permanence à l’affût de solutions écoresponsables.
Côté encres, nous utilisons des encres aqueuses sans solvants pour imprimer nos matières textiles. L’entreprise est labellisée Imprim’Vert ce qui signifie qu’elle répond à des exigences en matière de respect de l’environnement avec notamment la non-utilisation de produits toxiques, la sécurisation du stockage et l’élimination conforme de déchets dangereux.
Côté supports d’impression, nous favorisons le textile au détriment du pvc et recherchons des matières innovantes toujours plus respectueuses de l’environnement. C’est ainsi que le PETFLAG est une nouvelle matière récemment intégrée à notre catalogue : Des bouteilles en plastique sont recyclées pour fabriquer du textile pour drapeaux.