Internet a 30 ans, 30 ans passés même, puisque si plusieurs dates officielles de création du fameux world wide web sont fréquemment avancées, on retrouve le plus souvent celle de 1989.
30 ans mais aussi 3 phases ou versions successives qui débutent avec :
- le web 1.0, celui de la naissance des sites internet avec du contenu majoritairement publié pour être consulté.
- À partir de 2007, on parle du web 2.0 marqué par l’interaction. On l’appelle aussi l’internet participatif avec l’essor des médias sociaux et de ce que l’on appelle le m-commerce. M-commerce est l’abréviation de “mobile commerce” en anglais. Cette sous-famille du e-commerce prend une ampleur phénoménale avec le développement des ventes de smartphones.
- Aujourd’hui le concept du web 3.0 apparaît comme la prochaine transformation d’internet. Complet, innovant, décentralisé, les définitions pour conceptualiser cette nouvelle version du web sont diverses, les avis quant à son avenir aussi…
Web3 et blockchain
Le terme web3 est fréquemment associé à l’adjectif “décentralisé”.
Cette nouvelle version du web fonctionnerait grâce à la fameuse blockchain que l’on peut littéralement traduire par chaîne de blocs. Une blockchain est une base de données gérée de manière décentralisée puisqu’elle ne dépend d’aucun pouvoir central. Ses données sont toutes enregistrées et stockées sous forme de blocs, protégés et liés entre eux par des principes cryptographiques.
Changement de paradigme
La troisième version d’internet prendrait donc vie selon ce principe de décentralisation, de co-construction et de co-responsabilité. Il permettrait alors aux internautes de contrôler leurs propres données et ainsi d’éviter que les géants du web collectent une somme incontrôlable d’informations personnelles.
Tout le monde ne croit pas à cette mini révolution dans le monde de l’internet qui viserait à construire une gouvernance participative. Elon Musk qualifie cette idée de web 3 de ridicule, d’autres projettent qu’un tel changement ne pourrait pas échapper à l’avidité des investisseurs et financiers qui contrôleraient l’affaire mais de façon plus discrète.
Web3 et web sémantique
La sémantique pourrait être définie par l’étude du sens. Lorsque l’on parle de web sémantique, on parle d’un internet basé sur le sens plutôt que sur une structure organisationnelle. Le web sémantique pourrait ainsi permettre à nos appareils de comprendre le sens des données comme les êtres humains le comprennent.
Pour résumer, on pourrait définir :
- le web 1.0 par le terme de web statique,
- le 2.0 par web social
- le web 3.0 par web sémantique.
Pratiquement, le web3 et ses évolutions, ça change quoi ?
Pour la propriété des données
Outre la rapidité et l’efficacité du système, le web 3 permettrait à chaque utilisateur de rester totalement propriétaire de ses données et de les emporter avec lui, où qu’il se rende sur la toile.
Aujourd’hui lorsque vous vous connectez à un site internet ou une application grâce à un identifiant et un mot de passe, ces informations sont observées, suivies, analysées et utilisées à des fins de ciblage publicitaire.
Demain, grâce au web 3.0, où que vous alliez, vos données resteront avec vous et ne seront collectées nulle part ailleurs sans votre accord.
Pour la reconnaissance vocale et intelligence artificielle
Ces deux éléments sont des éléments non négligeables du nouveau web. La reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle permettent d’affiner les recherches, de comprendre les besoins et d’asseoir le développement d’internet dans les objets.
Le web 3 est plus efficace, plus malin, plus facile à utiliser.
Pour l’internet des objets
Le web 3 sera en passe de devenir le web tout court et surtout le web partout! À la maison, au bureau, pour se déplacer, pour se faire soigner, pour gérer son quotidien à titre personnel et professionnel, les objets connectés feront partie intégrante de notre univers.
Pour la réalité augmentée et le métaverse
Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui aux utilisateurs de vivre une “autre vie” dans un univers numérique. Grâce à un casque de réalité virtuelle et un simple procédé de plug and play, les utilisateurs peuvent pénétrer dans un univers virtuel et “vivre” des expériences au travers de leurs avatars.
Un nouveau monde ? Un nouveau mode de vie ?…
Affaire à suivre, et de près !
Chez Macap, ces pistes d’innovations nous intéressent pour leur impact actuel et futur dans l’évolution de notre métier et nous aimons les partager avec vous.
